Devant le nombre de harkis et rapatriés ayant à coeur de se recueillir dans le lieu de mémoire ouvert par la municipalité, salle des Libertés, ce vendredi 19 mars, date anniversaire du pseudo-cessez-le-feu de 1962, Louis ALIOT a décidé de prolonger d’une journée, le samedi 20 mars, cette possibilité de rendre hommage aux victimes oubliés de la guerre d’Algérie, harkis et pieds noirs assassinés par le FLN.
Les journalistes qui le souhaitent pourront se rendre sur place, sur rendez-vous, le jeudi 18 mars à partir de 14h.
Le maire de Perpignan, qui ne prononcera pas de discours, sera quant à lui présent sur place le 19 mars à 9h. Les journalistes pourront l’interroger à cette occasion.
Pour rappel, certaines des photos présentées, toutes issues de documents officiels de la République française de l’époque, étant susceptibles de heurter les plus jeunes, ce lieu de mémoire et de recueillement, accessible sur réservation, est interdit aux mineurs de moins de 16 ans.
Lieu de mémoire et de de recueillement en hommage aux victimes oubliées de la guerre d’Algérie : Salle des Libertés, 3 rue Edmond Bartissol, 66 000 PERPIGNAN.
Ouverture : les vendredi 19 et samedi 20 mars, de 9h à 17h.
Article du 10 mars 2021
Louis ALIOT, maire de Perpignan, adresse aujourd’hui une lettre ouverte à l’historien Benjamin STORA, auteur du « Rapport sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie » remis à Emmanuel MACRON.
Lui reprochant ses « omissions » et « dissimulations », Louis ALIOT l’invite ce 19 mars, « date du pseudo-cessez- le-feu de 1962 », à venir à Perpignan se « recueillir, réfléchir, et peut-être discuter » autour d’une « quarantaine de photos et de documents » témoignant des « tortures et massacres généralisés » dont furent victimes environ 100 000 harkis et entre 3 000 et 5 000 pieds noirs de la part du FLN.
« Ces documents et photos, toutes issues de publications officielles des gouvernements français de l’époque, je ne vous ferai pas l’injure de penser que vous les ignorez », écrit Louis Aliot. « En tant que maire de Perpignan, si imprégnée de l’apport des rapatriés et harkis, et de leurs descendants, mais aussi en tant que fils et petit-fils de pied-noir moi-même, je ne peux en revanche souffrir que vous les passiez sous silence, conjuguant ainsi celui-ci avec repentance. »
Les photos et documents seront présentés ce 19 mars de 9h à 17h, salle des Libertés, 3 rue Edmond Bartissol, à Perpignan, transformée, pour l’occasion, en « lieu de mémoire et de recueillement » accessible uniquement sur réservation et dans le strict respect des règles sanitaires.
Certains des documents exposés risquant de heurter les plus jeunes, ce lieu de recueillement sera interdit d’accès aux mineurs de moins de 16 ans.
Cette lettre est à retrouver en pièce-jointe ci-contre.