Harkis, rapatriés, ainsi que leurs enfants, ou proches : ils étaient nombreux, dès 9h ce 19 mars, à s’être rendu au « Lieu de mémoire et de recueillement » en « hommage aux victimes oubliées de la guerre d’Algérie » ouvert aujourd’hui et demain (9h-17h) salle des Libertés, rue Bartissol, à l’initiative de Louis Aliot.
« C’est après le 19 mars, date du pseudo-cessez le feu de 1962, qu’on eut lieu l’immense majorité des massacres perpétrés par le FLN, une réalité totalement occulté depuis près de 60 ans », a rappelé le maire de Perpignan, fils et petit-fils de pied-noir lui-même, qui a fait de notre ville, en cette date symbolique, « la capitale de l’anti-repentance ». D’où la présentation d’une quarantaine de documents, et notamment de photos, parfois très dures, toutes issues de documents officiels de la République française de l’époque, démontrant la réalité de ces assassinats et tortures généralisées dont ont été victimes les harkis et les pieds-noirs de la part du FLN.
Parmi les personnes présentes sur place, l’émotion était intense. Apportant son « soutien » à l’initiative de Louis Aliot, son prédécesseur Jean-Marc Pujol (LR), accompagné de son ancienne adjointe, Suzy Simon-Nicaise, ont visité le lieu en compagnie du maire.