Introduction
Joseph Denis
Joseph Denis, républicain « radical », remporte les élections municipales à Perpignan en mai 1912. Pendant la guerre, il fait face, avec l’aide des autorités militaires mais également des négociants qu’il n’hésite pas à solliciter, aux difficultés liées à la mobilisation, assure le ravitaillement de la cité et fait en sorte de pourvoir à l’accueil des réfugiés venus du Nord et de l’Est de la France. Il organise également la prise en charge des dégâts causés par les inondations de 1915. Il sera réélu maire en 1919, puis en 1923.
D’après Sylvaine Ricciardi-Braem : « Portraits d’élus des Pyrénées-Orientales », Perpignan pendant la première Guerre mondiale, Nouvelles éditions Sutton, Tours, octobre 2018
Jules Pams
Jules Pams, époux en première noces de Jeanne Bardou Job, a été sénateur des Pyrénées-Orientales de 1904 à 1930. Ministre de l’agriculture de 1911 à 1913, il échoue à l’élection présidentielle face à Raymond Poincaré en 1913. Proche de Clemenceau, il devient ministre de l’intérieur en 1917 et conserve ce poste jusqu’en 1920.
D’après Sylvaine Ricciardi-Braem : « Portraits d’élus des Pyrénées-Orientales », Perpignan pendant la première Guerre mondiale, Nouvelles éditions Sutton, Tours, octobre 2018
Monseigneur de Carsalade du pont, évêque de Perpignan-Elne
Mgr de Carsalade du pont, évêque du diocèse de Perpignan-Elne de 1900 à 1932, très connu dans l’histoire en tant qu’« évêque des Catalans », l’est beaucoup moins pour avoir été un évêque très patriote pendant la première Guerre mondiale. Il a pourtant occupé pendant cette période une place centrale dans la ville, auprès des autorités civiles, pour soutenir l’effort de guerre, tout en réorganisant le service du culte dans le diocèse suite au départ des prêtres-soldats pour le front.
D’après Père Francis Wafflaert: « Mgr de Carsalade du pont et le clergé roussillonnais », Perpignan pendant la Première guerre mondiale, Nouvelles éditions Sutton, Tours, octobre 2018
Un couple pendant la Grande Guerre
Un couple pendant la Grande Guerre : Maximin et « Marinou » Respaut, photographiés à Perpignan.
Collégiens
En 1916, le collège ne comptait pas moins de 420 élèves dont 25 internes et plusieurs jeunes filles qui avaient été admises pour suive les cours de mathématiques et de philosophie. La guerre perturbe la vie des collégiens, certains de leurs professeurs sont mobilisés, eux-mêmes sont mobilisables dans un temps proche. En 1916, ils créent deux revues : L’Etincelle, revue universitaire, théâtrale et sportive, et La Lyre, Feuille littéraire des jeunes, publiée sous le patronage d’Edmond Rostand de l'Académie française à partir de mars 1917.
D’après Madeleine Souche : « Les collégiens de Perpignan, journalistes de la Grande Guerre », Perpignan pendant la première Guerre mondiale, Nouvelles éditions Sutton, Tours, octobre 2018
La Lyre : Parution en 1917, à Perpignan, format : 46/48 x 33 cm. À partir du 1er oct. 1917 les p. 3 et 4 sont intitulées : "Lyre (La) catalane. Revue de vulgarisation de la langue sous le patronage de la Société d'études catalanes", jusqu’au 25 novembre 1917.